Parfois, une lubie me prend, et ne me lâche plus pendant quelques temps…
Cette fois ci, c’était d’écrire un patron au crochet. Et comme j’aime bien le citron, et que c’est pas une forme compliquée, et j’y suis essayée.
3 essais avant d’obtenir une forme qui me convient, c’est pas si mal non? 3 essais également parce que j’ai eu l’idée entre temps d’inclure des aimants pour que les moitiés tiennent ensemble. Ce qui fait tout, nous sommes d’accord. (d’ailleurs, il faut choisir des aimants bien costauds pour que les aimants s’attirent malgré la double couche de maille serrées!)
Et bien évidemment, je vous partage ce patron de citron au crochet!
Une maille coulée dans le brin arrière, puis en seconde en blanc. Continuer en utilsant à la fois le blanc et le jaune: le premier jeté se fait en jaune (corps de la maille serrée), le second en blanc (dessus de la maille serrée). Ceci permet d’obtenir une ligne blanche correspondant au zeste plus fine. 1 maille, 1 augmentation, (5 mailles, 1augmentation) x5, 2 mailles, terminer les 2 dernières mailles en piquant sous le brin avant laissé libre, ce qui permet d’éviter un décroché trop visible dans le cercle blanc. Couper le fil et le rentrer en suivant le motif des mailles serrées
broder les démarcations des 6 quartiers en blanc
Assemblage
Assembler la peau et la pulpe en cousant le dessus des mailles blanches au brin arrière laissé libre lors du dernier rang jaune citron, en rembourrant au fur et à mesure. Mettre les aimants en faisant attention au sens dans chaque moitié, qu’ils s’attirent bien!
N’hésitez pas à me montrer vos citrons en me taguant sur les réseaux sociaux! la_fabrique_d_ywana sur Instagram, @lafabriquedywana sur Facebook, #lafabriquedywana
Aujourd’hui, nous allons nous pencher sur l’anatomie d’un pinceau, ce qui va nous permettre de comprendre les différentes qualités, et donc les différents prix. Je vous expliquerai ensuite quel type de pinceau convient pour quel type de peinture. Et enfin, nous apprendrons comment entretenir son pinceau pour le faire durer le plus longtemps possible!
Tout d’abord, un pinceau est composé de trois éléments, que nous allons détailler ensemble:
les poils
la virole
le manche
Anatomie d’un pinceau: les Poils
Les poils sont bien sûr la partie maîtresse du pinceau! Il en existe toutes sortes de types, naturels (poils d’animaux), comme synthétiques (matières plastiques). Les poils sont rassemblés en touffe d’un diamètre plus ou moins grand, d’une longueur plus ou moins importante, selon le pinceau voulu. Ils sont liés ensemble et insérés dans la virole, dans laquelle ils sont collés.Les poils les moins chers sont les soies de porc, beige clair et rigides, assez rêches. La soie de porc absorbe un peu l’eau, et marque souvent la peinture. Les poils les plus chers sont les martres kolinsky, issus de la queue d’une espèce particulière de belette (également appelée vison de Sibérie), d’une excellente nervosité, et d’une bonne capillarité. Entre les deux, on trouve des poils de toutes qualités, de différentes rigidités et souplesses, plus ou moins absorbants, selon les goûts et les techniques de l’artiste! Les poils naturels utilisés pour les pinceaux sont majoritairement issus des queues de différents animaux d’élevage, dont les peaux servent à faire des manteaux. À noter que les États-Unis sont les derniers à avoir rejoint la liste des pays interdisant les fermes d’élevage d’animaux à fourrure, ce qui impacte donc la production des pinceaux par ricochet. À l’heure actuelle, le synthétique est loin d’avoir des propriétés proches des capacités des poils naturels.
Anatomie d’un pinceau: la Virole
La virole est la partie qui relie les poils au manche. Très souvent métallique, elle est sur certains pinceaux en plume d’oie. La majorité du temps, la virole est un tube en métal inoxydable, qui va donc résister à l’humidité sans rouiller. Sur certains pinceaux moins chers, elle peut être formée d’une plaque soudée sur elle-même, d’un métal de qualité moindre.La virole est ensuite fixée sur le manche en la pinçant profondément sur le manche.
Anatomie d’un pinceau: le Manche
Le manche est donc la partie longue du pinceau, par laquelle on le tient. Le manche est parfois fabriqué en plastique, plus souvent en bois, peint, teinté, vernis ou brut. Un manche en plastique aura l’avantage de mieux résister à l’humidité, mais sera bien plus rigide, et la virole pourra ne pas tenir dessus. Le bois, de par sa texture plus souple, permettra à la virole d’être mieux fixée.Il vaut mieux éviter les pinceaux en bois brut ou seulement peints, car le bois va gonfler à l’humidité, et la virole risque donc de se déchausser. Privilégiez donc des pinceaux au manche impeccablement vernis!
Il existe en deux longueurs, selon la posture de l’artiste et le format de la toile. En effet, on utilise des pinceaux à manche long lorsqu’on travaille debout, souvent sur grand format. Le pinceau devient le prolongement du bras de l’artiste et permet une grande amplitude de geste. Les pinceaux au manche courts servent eux aux plus petits formats, où l’artiste travaille assis en bougeant essentiellement le poignet; ce qui permet d’éviter de se mettre le pinceau dans l’œil!
Quel pinceau pour quelle peinture?
Maintenant que l’on sait tout sur l’anatomie d’un pinceau, je vais vous expliquer quel type de pinceau nous allons utiliser pour quelle peinture: Les poils synthétiques vont essentiellement servir pour les peintures elles aussi synthétiques, comme l’acrylique. En effet, ces peintures sont à base de différents types de résines, qui glisseront mieux sur les poils synthétiques, sans les engorger et finalement, les encrasser de manière irrémédiable. Les poils naturels vont servir aux peintures dont les liants sont d’origines naturelles comme la gomme arabique (aquarelle et gouache) ou l’huile de lin (peinture à l’huile). en effet, les poils naturels vont boire les liants, et permettre du coup d’avoir une bonne réserve de peinture. On réservera les poils les plus absorbants que sont les petits gris à l’aquarelle, ce qui permettra de travailler de grandes zones rapidement sans retremper le pinceau dans la peinture, ce qui risquerait de causer une démarcation visible.
L’entretien d’un pinceau:
La première règle à retenir pour garder son pinceau en bon état est basique: on ne l’oublie pas dans le pot à eau. Il s’agit du meilleur moyen de déformer la touffe! Le pinceau se nettoie au savon de Marseille, ou au savon d’Alep, qui ne vont pas dessécher les poils. En séchant et en durcissant, le savon peut aider à redresser une touffe déformée, mais ça ne sera pas toujours efficace. Le savonnage du pinceau se fait délicatement, et le rinçage à l’eau froide, pour ne pas ramollir et dissoudre la colle présente dans la virole.
Le séchage se fait idéalement la tête en bas (il existe des pots de séchage agrémentés de ressorts qui permettent de caler les pinceaux dans le bon sens), éventuellement à plat. Le séchage ne se fait jamais les poils vers le haut, au risque de voir la gravité aider les pigments restants à migrer à la base de la touffe, voire dans la virole, ce qui à terme écarte les poils et fait perdre au pinceau sa pointe. De temps en temps, on peut utiliser un après-shampoing doux et hydratant pour redonner souplesse aux pinceaux en poils naturels. Cette astuce est en revanche inutile sur les pinceaux en poils synthétiques.
Vous savez à présent l’essentiel! Mais si vous avez des questions supplémentaires, surtout, n’hésitez pas!
Aujourd’hui j’ai envie de vous parler d’un sujet dans lequel je viens seulement de me plonger, mais qui circule déjà depuis longtemps, le Slime.
Avant toute chose, je tiens à rappeler que je n’ai pas la science infuse et je vais vous expliquer les choses d’une manière compréhensible et simplifiée, avec parfois des raccourcis volontaires ou non. Si jamais je fais des contresens ou des approximations qui vous hérissent, N’hésitez surtout pas à me le dire dans les commentaires!
Qui n’en a pas déjà entendu parler? Qui n’a pas un enfant pré-adolescent qui réclame des bidons de colle et de produit au nom barbare, devant votre scepticisme le plus complet? Qui n’a pas testé avec ses copains ou seul, dans le désarroi le plus complet, parce que ça ne marchait pas??
Donc, reprenons depuis le début.
Pour commencer, il faut prendre conscience que le Slime résulte d’une réaction chimique très précise, qui ne se passera qu’en présence des bons ingrédients, l’alcool polyvinylique, et le borate de sodium.
Ingrédients que vous pouvez trouver dans la colle vinylique (aussi appelée PVA, ou parfois simplement colle blanche, mais attention, toutes les colles blanches ne contiennent pas forcément de l’alcool polyvinylique.) et… dans plein de trucs mais pas partout.
Le borate de sodium se retrouve donc:
dans certains produits pour les yeux (mais pas tous).
dans certaines lessives (mais pas toutes).
Concrètement, le borate de sodium est une poudre hydrosoluble qui a des propriétés proches du chlore: désinfectant, désodorisant, anti-bactérien.
La liste des ingrédients étant obligatoire sur les produits à lentilles, mais pas sur les lessives, il est plus facile de vérifier qu’un produit à lentilles contient bien du borate de sodium, qu’une lessive.
A noter que « Borax » est un nom commercial, d’un produit pour le linge au Etats Unis, qui n’est donc pas vendu de ce coté de l’Atlantique, et qui est même interdit dans sa forme la plus pure en Europe: vous ne pouvez pas en acheter en droguerie car il s’agit d’un produit qui, en grande quantité, est extrêmement irritant.
Oulà, oulà! Mais je cherche à vous faire peur ou quoi?
Non, il s’agit d’une mise en garde. Comme plein d’expériences de chimie, il suffit de prendre les précautions d’usage: présence d’un adulte, on met pas les mains dans le mélange pendant des heures, ne pas en mettre à la bouche ou dans les yeux…
Mais mais mais, c’est pas du tout ce que montrent les vidéos Youtube!
Tout à fait. Le Slime n’est pas dangereux en soi. C’est sa FABRICATION RÉPÉTÉE qui à terme, peut vous brûler la peau, tout simplement.
C’est tout bien compris?
Passons à la recette du Slime!
Il vous faudra donc:
De la Vinyl’Ecole Cléopatre blanche ou transparente (qui est une colle polyvinylique avec laquelle la réaction se passe très bien)
Du liquide à lentilles Bio True (dont le borate de sodium fait partie de la liste des ingrédients)
Ces deux ingrédients se mélangent environ à parts égales, la quantité de borate de sodium étant extrêmement faible dans le liquide à lentille (tout comme dans les lessives)
L’eau n’est absolument pas nécessaire.
On touille pendant quelques minutes, pour encourager la rencontre entre toutes les molécules d’alcool polyvinylique et toutes les molécules de borate de sodium, et quand le mélange commence à prendre, on peut pourquoi pas finir le pétrissage à la main.
Tout le reste est accessoire, esthétique ou ne sert qu’à modifier la texture.
Je recommande tout de même la fameuse mousse à raser en bombe des recettes « Fluffy Slime » (le cours d’anglais vient ensuite ;p ) qui va donner du corps à la pâte, qui sans ça, reste extrêmement liquide. Et un peu de couleurs (colorant alimentaire, encre à stylo…) pour le fun!
Maintenant que je vous ai fait le cours de Chimie, que diriez vous d’un cours de Physique?
Quoi, comment ça? Mais je voulais juste jouer avec un machin gluant un peu dégoutant moi, j’avais pas prévu d’apprendre des trucs madame!
Oui, vu que le Slime est strictement inutile (et ne se conserve pas, il pourrit ou se dessèche selon votre méthode de stockage…), je me suis dit qu’il fallait au moins s’enrichir l’esprit en en faisant!
Le Slime est ce qu’on appelle un liquide Non Newtonien.
Qu’est ce que ça veut dire?
Ça veut dire qu’il est rhéoépaississant.
Mais qu’est ce que c’est que ces termes barbares bon sang?
Concrètement, le Slime est liquide, va prendre toute la place qu’on lui donne, épouser les contours du contenant dans lequel il est placé ou s’étaler en flaque (et en foutre partout, bisous à la personne qui fera le ménage derrière vous, parce que ça reste à base de colle ce truc.)
Mais le Slime sera solide si vous lui appliquez une force; si vous le tapez, le remuez avec un peu d’énergie.
Regardez! Plongez votre doigt dedans lentement, il se laisse faire. tapez le, votre doigt restera en surface! C’est amusant non?
Un autre liquide Non Newtonien facile à fabriquer est à base d’eau et de fécule de maïs (la Maïzena). On va dire que c’est un Slime sans borax 😉
Ce mélange là est souvent appelé Oobleck. Hyper simple pour faire du Slime avec les plus jeunes, ils peuvent même en manger, au pire c’est du maïs!
Ces mots là sont très amusants à taper sur Youtube!
Voici deux exemples bien parlants des propriétés des liquides Non Newtoniens.
Ici, les vibrations des basses rendent l’oobleck solide ponctuellement, et lui donnent cet aspect vivant… (Protégez bien votre enceinte si vous le faîtes aussi, si il n’y a pas de vibration, c’est liquide et ça s’infiltre, souvenez vous.)
A présent, et en dernier, le cours d’Anglais.
Slime peut se traduire par « bave gluante ». Miam, voilà qui est particulièrement ragoutant! pas étonnant que les enfants en soient fous…
Fluffy se traduit par « léger et cotonneux » (texture donnée par la mousse à raser donc)
Et enfin, vous avez peut être également vu passer le « crunchy slime »: Crunchy se traduit par « croustillant ». Cette texture là est donnée par des billes de polystyrène, pour une expérience sensorielle encore différente!
Aujourd’hui je reprends le fil de la série d’articles de vulgarisation artistique commencée avec la couleur et la peinture, suite à une question d’Aveole sur Twitter au sujet de la gouache et l’aquarelle qui m’a été relayée par plusieurs contacts.
Et tout comme pour la couleur, je vais commencer par la mise en garde: je n’ai pas la prétention de tout savoir, je vais vous expliquer les choses d’une manière compréhensible et simplifiée, avec parfois des raccourcis volontaires ou non. Si jamais je fais des contresens ou des approximations qui vous hérissent, n’hésitez surtout pas à me le dire dans les commentaires!
Si vous êtes perdus et que certains termes vous échappent, commencez par relire les articles sur la couleur et la peinture, j’y ai expliqué déjà pas mal de choses!
Je commence donc la série d’explications sur les différents types de peinture par la gouache et l’aquarelle, car il s’agit généralement des premiers tubes utilisés dans nos vies.
La recette
La gouache et l’aquarelle sont deux peintures très proches, car elles sont fabriquées avec le même liant (colle qui permet de lier les pigments ensemble et d’assurer leur tenue après séchage), la gomme arabique.
La gomme arabique est issue de la sève d’arbres de la famille des acacias. (d’autres produits sont fabriqués à partir de sèves: le sirop d’érable est issu de la sève d’érable, le caoutchouc de la sève d’hévéa…). Elle est simplement séchée après récolte et est utilisée dans de nombreux domaines, comme la pharmacie, le textile ou l’agro alimentaire (elle se cache sous le nom d’additif E414).
Dans le cas de la peinture, le liant qui nous intéresse, la gomme arabique, est concassé et dilué dans de l’eau. On y ajoute ensuite les pigments. Après mélange la pâte obtenue est broyée entre des rouleaux pour obtenir la finesse nécessaire pour de la peinture. La pâte est ensuite mise en tube, ou séchée dans des godets en plastique dont la taille est standardisée (quelle que soit la marque, un godet fera la même taille) pour l’aquarelle.
Cette recette donne donc de l’aquarelle. Plusieurs ingrédients (appelés charges) peuvent y être ajoutés pour modifier ses propriétés et son coût. L’aquarelle extra fine de chez Sennelier contient par exemple du miel, qui joue sur l’éclat des couleurs et sur le temps de séchage.
La gouache suit la même recette, à l’exception de l’ajout d’une charge qui va opacifier la peinture. Il s’agit souvent du sulfate de baryum, qui est un pigment blanc.
Les propriétés
Bien, maintenant qu’on a expliqué comment la gouache et l’aquarelle sont fabriquées, on va pouvoir parler de pourquoi et comment les utiliser!
Tout d’abord, les deux types se diluent à l’eau, vous n’avez donc pas besoin de matériel spécifique.
L’aquarelle
L’aquarelle est appréciée pour sa transparence et pour ses effets de matières variés.
Il est impossible de réaliser un aplat de couleur parfait à l’aquarelle, on l’utilise plutôt justement pour ses variations d’intensité de couleur et sa capacité à surprendre.
L’aquarelle a toujours une texture apparente, qui va également dépendre du grain du papier (grain fin, grain satiné et grain torchon, du plus fin et subtil au plus grossier et texturé). On privilégie un papier dont le grammage élevé va permettre de supporter l’ajout d’humidité.
Pour l’aquarelle, on privilégie des pinceaux en poil naturel pour leur capacité à retenir l’eau (j’explique régulièrement à mes clients en magasin que les cheveux, sous la douche, retiennent bien mieux l’eau qu’une perruque en plastique).
On utilise donc des pinceaux en petit gris (il s’agit d’une espèce d’écureuil) pour leur élasticité (on parle de nervosité) et leur excellente rétention.
L’aquarelle peut être retravaillée même après séchage: il suffit de rajouter de l’eau pour que les pigments soient à nouveau en suspension. On peut alors réaliser ce qu’on appelle des « repentir » (retirer la peinture pour retrouver le blanc du papier).
Le rendu de l’aquarelle après séchage est plus ou moins brillant selon qu’elle soit utilisée pure ou diluée.
Le dernier avantage de l’aquarelle est le caractère compact du godet: une boite d’aquarelle est super facile à transporter et à utiliser en dehors de l’atelier! A vous les carnets de croquis colorés urbains, à la montagne, à la mer, en voyage…
La gouache
La gouache est au contraire opaque. On peut du coup réaliser de beaux aplats réguliers.
Pour la gouache, on préfère un papier à grain fin dont le grammage va permettre de supporter l’ajout d’humidité. On peut travailler la gouache pure comme diluée à l’eau pour en augmenter la transparence, on parle dans ce cas de gouache aquarellée.
Pour la gouache, on privilégie également des pinceaux en poils naturel pour les mêmes raisons de rétention d’eau, mais on choisira des pinceaux plus fins. Le petit gris est adapté mais les pinceaux en Martre Kolinsky (issus d’un animale cousin de l’hermine, vous savez, les manteaux de roi blanc à points noir) seront les meilleurs: résistance, souplesse, élasticité, tenue, belle pointe… Mais si vous n’avez pas les moyens (c’est un type de poil très cher) vous pouvez rester sur du petit gris, ou de la martre rouge (un peu moins bien que la kolinsky mais mieux que le petit gris )
La gouache peut également être retravaillée après son séchage (rapide, de l’ordre de 20 minutes) par ajout d’eau: cela permet de réaliser des fondus et dégradés sans trop de difficultés.
Vous comprendrez bien que de ce fait, la gouache est appréciée des parents et des professeurs: elle part à l’eau si l’enfant en met sur la table, les vêtements, les mains, les cheveux du copain… Mais du coup, elle reste fragile. Il faudra vernir vos créations à l’aide d’un vernis adapté, en aérosol. (le vernis à appliquer au pinceau reste de l’humidité qui peut rafraichir et déplacer la peinture) Et ceci vaut d’ailleurs également pour l’aquarelle.
Le rendu de la gouache est mat, presque velouté.
Conclusion
La gouache et l’aquarelle étant des peintures très proches, elles sont souvent utilisées ensemble: on parle d’aquarelle rehaussée de gouache. Si vous souhaitez jouer sur des effets de transparence et d’opacité, ce duo de techniques sera votre allié!
Je vous laisse avec quelques illustrations mêlant justement gouache et aquarelle.
Il s’agit de dessins de John Speirs issus d’un livre de contes d’Andersen publiés en 1976 chez Fernand Nathan dont j’ai fait l’acquisition lors d’une brocante. J’avais beaucoup apprécié les dessins, j’espère qu’il en sera de même pour vous!
Avez vous tout bien compris? Avez vous des questions? voudriez vous en savoir plus? N’hésitez pas à me demander!
Ayant accumulé plein de jolis papiers, d’autocollants… pour le scrapbooking (oui, travailler dans un magasin de beaux arts, c’est travailler dans la caverne d’Ali Baba – mais aussi, directement, dans l’antre de la tentation…), je me suis mis en tête de m’en servir pour réaliser de jolies cartes d’anniversaire. Et ça tombe bien, parce que j’ai 5 nièces !
C’était, il y a quelques temps, les 5 ans de la numéro 3. Et d’après la maman, elle aime le rose et les princesses. Allons bon… Ceci est d’une originalité sans faille, n’est-ce pas !
Bref… J’ai cherché quelques idées, et voici ma réalisation, qui a beaucoup plu à la demoiselle !
Ma démarche pour la baguette magique, l’élément important de la carte !
Découpez les étoiles à la big shot ou à la main, et préparez une entaille dans le bas pour que le bâton (et les rubans) passe joliment.
Marquez les arêtes de l’étoile selon ce schéma, et pliez pour la mettre en volume.
Collez pleiiiiiin de rubans en haut du bâton avec le pistolet à colle.
Collez les étoiles de part et d’autre du bâton avec le pistolet à colle (j’ai blindé pour que ça soit plus costaud – après tout, elle a 5 ans, et n’est pas forcément ultra soigneuse)/
Cachez l’arête tout autour (qui n’est pas propre) avec du masking tape (je ne sais pas pour vous, mais j’ai beau faire tous les efforts du monde, ça tombe jamais juste…)
Badigeonnez (délicatement hein, n’allez pas déformer le papier) de colle à paillettes si ce n’est pas encore assez kitsch.
Pour la carte, utilisez un papier rose (le mien devait être du 200 g, il vous faut quelque chose d’assez fort pour faire l’armature principale) sur lequel vous collerez une chute de papier à fleurs (j’ai utilisé celui-ci de chez Décopatch) sur la moitié.
Découpez le 5 dans un papier embossé à pois, et recouvrez chaque pois d’un point de colle à paillettes (rose. Je vous ai dit que c’était pour une petite fille de 5 ans qui aime le rose et les princesses ?)
Recouvrez les bords de la carte de votre plus beau masking tape.
Collez le chiffre sur la carte (j’ai mis des encoches au milieu du 5 pour y glisser la baguette)
Découpez une étiquette et écrivez dessus le message (ici, « Joyeux anniversaire »), et collez-la sur la carte (j’ai ajouté une jolie ficelle argentée)
Complétez avec des gommettes.
j’ai découpé mon enveloppe à l’enveloppe punch board (je trouve que We are memory keepers fait pas mal d’outils très malins, pas vous ?) et j’ai décoré l’arrière avec le même papier à fleur que sur la carte, pour un joli rappel.
Bien entendu, avec tout ça, la carte dépassait allègrement les 20 g (je crois qu’elle en pesait 50…) j’ai donc dû oublier les jolis timbres pour mettre la sublime gommette de la Poste avec le poids et le prix dessus. dommage…
Cette carte a beaucoup plu à la petite (pardon, la grande, elle a 5 ans !).
Et à vous, elle vous plaît ?
Montrez-le moi, en utilisant #lafabriquedywana sur les réseaux sociaux si vous en réalisez aussi !
Aujourd’hui, nous allons donc réaliser cartes très simples pour Halloween, en utilisant des techniques empruntées au scrapbooking.
Mais qu’est ce que le scrapbooking?
Tout d’abord, scrapbooking en anglais, ça signifie littéralement fabriquer des livres avec des morceaux de papier. c’est une manière à l’origine d’embellir les albums photos avec pleins de petits souvenirs glanés ( le ticket de cinéma du premier rendez vous, le billet d’avion qui a mené à ce super voyage…). on garde tout dans le but de le réutiliser lors de la création de l’album souvenir.
Aujourd’hui, le scrapbooking est un art à part entière, et vous pourrez très facilement trouver toutes sortes d’outils et matériaux prévus exprès pour en réaliser. Des sites entiers sont spécialisés dans la vente d’articles de scrapbooking! je ne peux d’ailleurs que vous conseiller l’excellent site Scrapmalin qui vous permettra notamment d’acheter des collections américaines… Car le scrapbooking est extrêmement développé aux États unis.
Maintenant que vous savez tout, à l’attaque.
Matériel pour réaliser des cartes d’Halloween en scrapbooking
matériel de coupe (ciseaux, cutter, selon ce avec quoi vous êtes le plus à l’aise)
Réalisation des cartes d’Halloween en scrapbooking
Commencez par découper votre fond pour la carte. J’ai découpé des rectangles de 10 par 15 cm. La carte fantôme a simplement les coins du haut arrondis et une petite vague découpée dans le bas.
Dessinez les différents éléments que vous souhaitez coller sur vos cartes d’Halloween en scrapbooking sur un papier brouillon (fantômes, citrouilles, chapeau de sorcière…). Lorsque vous êtes satisfait(e)s de vous, décalquez et reportez au dos du papier de couleur. Découpez.
Rajoutez les détails au feutre à ce moment là (yeux, texte écrit…)
Faites des essais, déplacez vos formes, imaginez plusieurs compositions. Lorsque vous trouvez une combinaison qui vous plait, collez les pièces en place avec les mousses adhésives. (pour les bonbons sur la carte violette à fantôme, j’ai coupé mes mousses en deux pour qu’elles ne dépassent pas)
N’oubliez pas de coller votre texte grâce à l’alphabet autocollant.
Vos cartes sont prêtes à être envoyées. Vous pouvez même vous en servir comme invitation à votre super fête costumée du 31!
Et voilà! Vous avez réalisé vos propres cartes d’Halloween en scrapbooking! C’était pas plus compliqué que ça!
Avez-vous aimé ce tutoriel? En voulez-vous plus? Laquelle de ces trois cartes est votre préférée? Montrez-moi les vôtres sur ma page Facebook ou sur Instagram et Twitter avec #lafabriquedywana !
Mon nouveau tutoriel aujourd’hui vous montre comment tisser un tapis!
Tout d’abord, rendons à César ce qui appartient à César, c’est en admirant le travail de ces designers que j’ai voulu réaliser le même principe. Ma version n’est qu’une simple adaptation de leur méthode de travail, car ces tapis sont surtout de très gros canevas. Mais quel résultat efficace et facile à obtenir!
Le matériel:
Pour tisser un tapis, il vous faut donc:
du grillage à maille assez serrée. j’ai trouvé ce qu’il me fallait à castorama. celui ci a des mailles de 5mmx5mm. pour un motif plus détaillé (et un travail beaucoup plus long) vous pouvez aussi utiliser de la moustiquaire.
de la laine. la mienne est de la « Andes » de chez Drops (coloris rouge, gris et écru). Une laine bien épaisse (aiguilles et crochet 9), que j’ai doublée pour plus de volume et pour remplir les mailles. Si vous avez des mailles plus fines, adaptez l’épaisseur de la laine, bien entendu!
Commencez par découper votre grillage à la taille souhaitée pour votre tapis. Coupez bien les bords de manière nette et propre, à ras de la trame parallèle à vos ciseaux.
Préparez une bonne longueur de laine, doublez la si besoin. Passons au tissage en lui même!
Cette vidéo, bien qu’en anglais, montre très bien comment passer l’aiguille à travers les mailles:
Voici le motif que j’ai suivi pour tisser un tapis (mes traits représentant bien entendu la laine sur l’endroit de votre ouvrage):
Je l’ai dessiné sur un bon vieux bloc note aux carreaux 5×5, le motif est donc taille réelle!
Je vous conseille de commencer par la laine rouge ou la blanche, ce qui vous permettra, pas comme moi, d’économiser un peu la laine grise en la nouant dans la rouge au dos.
Y’a plus qu’à! Dessus, dessous… on tire bien son fil…
On a beaucoup de patience surtout, tisser un tapis prend du temps…
Aha! Beaucoup d’heures plus tard, devant la télé, c’est terminé!
Pour finir les bords, j’ai enroulé de la laine sur la trame extérieure (celle à ras de laquelle on avait tout bien coupé) (à partir de 3:15 sur la vidéo de tout à l’heure) et réalisé des petites franges.
Pour les franges, voici le principe: il faut passer une boucle dans la maille en plastique du tapis, puis passer les extrémités du fil dans la boucle, en tirant.
Voilà, c’est fait, vous savez tisser un tapis, c’était long certes, mais pas difficile! à vous de créer vos motifs, varier les plaisirs… inspirez vous des motifs de canevas traditionnel, de broderie, de broderie au point de croix même, pourquoi pas!
Voici d’autres motifs que j’ai imaginés pour vous, si vous le souhaitez!
Ca vous a plu? Suivez mes idées sur Facebook! Vous avez réalisé le tapis? Montrez le moi sur Facebook ou sur Instagram avec #lafabriquedywana!
Découper 4 à 5 pétales de forme arrondies dans du crépon rouge (orange, rose, blanc ou jaune pour des pavots) ainsi qu’un carré dans du crépon noir.
Avec les chutes de la coupe, remplir le carré noir pour réaliser une boule, qu’on va ensuite coller au bout de la tige.
Couper des fils de quelques centimètres de long, et les coller autour de la boule noire, créant ainsi le cœur de la fleur de papier.
Froisser les pétales, et les déplier. Les coller autour du cœur.
Enfin, tirer sur le floratape pour libérer la colle, et l’enrouler autour de la tige, en cachant la base des pétales.
Fleurs en papier crépon: pour la rose
Découper deux tailles de pétales: étroits et plus larges, ainsi qu’un carré, dans du crépon blanc, rose ou rouge… Avec les chutes de la découpe, remplir le carré pour former une boule, comme précédemment avec le coquelicot. Coller le tout sur l’extrémité de la tige de fer.
Étirer le haut de chaque pétale, de façon à former un creux.
Coller ensuite les pétales un à un, enveloppant la boule avec le creux précédemment formé, d’abord les petits, puis ensuite les larges.
Vous pouvez à ce stade vous arrêtez à n’importe quel moment, choisissant de réaliser un bouton de rose, une rose semi éclose ou une rose totalement épanouie, en écartant les pétales du centre de la fleur.
Découpez une bande frangée dans du crépon vert pour former les sépales et coller la à la base de la fleur. Recouvrez la base et la tige de Floratape.
Fleurs en papier crépon: pour la marguerite
Découper une frange arrondie dans une bande de crépon blanc (j’ai plié le mien en accordéon et découpé plusieurs épaisseurs à la fois, grâce à mes ciseaux de guerrière ^^), ainsi qu’un carré dans du crépon jaune. Avec les chutes de la découpe des pétales, remplir le carré et former une boule, que vous collerez ensuite au sommet de la tige métallique.
Enrouler ensuite la frange de pétale autour du cœur. Mon astuce est de plaquer la boule jaune sur la table, et de laisser les pétales s’étaler autour, en collant au fur et à mesure. Ainsi, une fois remise dans le bon sens, la fleur s’épanouira bien à plat.
Enrouler le floratape à la base de la fleur et sur la tige métallique.
Fleurs en papier crépon: pour la jonquille
Découper 6 pétales dans du crépon jaune, ainsi qu’un carré dans du crépon orange. Étirer le carré uniquement au centre et sur un des bords.
Coller le cure pipe à l’extrémité de la tige métallique. Enrouler autour le carré de crépon orange.
Coller ensuite chacun des 6 pétales de façon à former une étoile, 3 pétales sur le dessus, 3 pétales en dessous.
Recouvrir la base des pétales et la tige de floratape.
Fleurs en papier crépon: pour l’arum
Coller le cure pipe à l’extrémité de la tige métallique. Découper le pétale. L’étirer uniquement en son centre, pour former un creux entouré de bords plats.
Coller le pétale autour du cure pipe. Entourer la base de la fleur et la tige de floratape.
Avez vous aimé réaliser des fleurs en papier crépon? Montrez moi vos bouquets sur la page facebook d’Ywana!
Tout d’abord, appliquez une couche de gesso sur l’oeuf de dragon, sans quoi la peinture finira par s’écailler. Ensuite, une fois sec, appliquez une couche de peinture rouge. Une fois sèche, appliquez une couche de colle à paillettes rouge. Vous avez ainsi préparé ce qui sera visible en transparence.
Etape suivante, la plus longue, les écailles. Utilisez le gel brillant très épais pour créer la texture en l’appliquant au couteau à peindre. (attention, je tiens à préciser ici qu’un autre produit ne donnera pas le même rendu. un produit mat séchera laiteux, un simple gel médium ne gardera pas le volume, sera trop liquide). J’ai personnellement réalisé des formes de « U » en poussant le produit vers la pointe de l’oeuf de dragon, une par une, rang par rang. Si la forme de convient pas, il suffit de racler le produit avec le couteau à peindre, et de recommencer. Arrêtez vous à la moitié, et laissez sécher. Selon la qualité du produit utilisé, il va perdre un peu en volume en séchant, créant des craquelures aux endroits les plus fins. Si la craquelure vous parait trop large, créez une nouvelle écaille dans son emplacement. Finissez l’oeuf en le tenant par l’extrémité déjà sèche. Note: le produit prend au moins 24h à durcir suffisamment pour ne plus être fragile. Il sera complètement transparents en plusieurs jours à plusieurs semaines selon l’épaisseur de la couche réalisée et le degré d’humidité dans la pièce où il sèche.
Quand tout est sec, peignez les écailles avec la peinture noire métallisée, en laissant la base des écailles, les craquelures… rouges.
Vous avez à présent un oeuf de dragon qui semble fait de lave qui se fissure… Le dragon va éclore!
Montrez moi les votres sur la page facebook! Alors, lequel des trois oeufs de dragon avez vous envie de réaliser?
Et voici le second tutoriel pour réaliser un oeuf de dragon! On monte en difficulté, attention ^^.
Attaquons nous cette semaine à Rhaegal, le dragon vert et bronze de Daenerys de la Maison Targaryen, première du nom, Reine de Meereen, Reine des Andals, de Rhoynar et des premiers hommes, Suzeraine des Sept Couronnes et Protectrice du Royaume, Khaleesi de la grande mer herbeuse, La Mère des Dragons, l’imbrûlée. Tout ça quoi.
Matériel
un oeuf en polystyrène (j’ai choisi un oeuf de 15cm de haut)
Il faut commencer par découper le manche de chaque cuillère. Personnellement j’ai utilisé mes gros ciseaux Fiskars ultra solides et qui coupent dans environ n’importe quoi tant que ça n’est pas trop épais ou trop dur. Vous pouvez aussi utiliser un cutter ou une petite scie à main (mais promettez moi de faire attention à vos doigts). Ou les casser, mais le résultat sera plus aléatoire.
Coller ensuite les cuillères sur l’oeuf de dragon avec la colle sans solvant, en commençant par la pointe. Je vous propose d’en placer une, couvrant la pointe, puis une autre sur l’autre coté de la pointe recouvrant l’extrémité de la première, puis une de chaque coté. Vous aurez ainsi recouvert la pointe proprement. Ensuite, appliquez les cuillères de manière à ce que celle de la nouvelle rangée recouvre la base et les coté de deux cuillères du rang précédent. Les cuillères à la base de l’oeuf de dragon auront sans doute besoin d’être découpées de manière à être plus étroites. Recouvrez enfin les dernières en taillant les base de 3 cuillères en pointe, de manière à ce que les extrémités arrondies de chaque cuillères forment les pointes d’un triangle.
le sommet de l’oeuf de dragon et sa base
Je vous conseille de réaliser l’oeuf de dragon en plusieurs fois, pour laisser la colle sécher et ne pas ainsi ruiner votre travail en déplaçant des cuillères en voulant simplement tenir votre création.
Une fois la colle sèche, comblez les trous grâce au mortier de structure, pâte visqueuse qui va garder son volume en séchant. D’autres produits sont utilisables à cette étape, pâte à bois, pâte à modeler… J’ai choisi le mortier car il n’est ni trop liquide ni trop épais pour être facilement mis dans les trous entre les cuillères tout en étais facile à étaler en cas de dégâts. Vous pouvez l’appliquer au pinceau, au couteau à peindre… Laissez le sécher.
Appliquez à présent votre gesso au pinceau, du bas vers le haut (ou du haut vers le bas, comme vous voulez) , pour donner de la texture aux écailles. Laissez sécher (oui je sais, il faut beaucoup laisser sécher, mais promis ça vaut le coup!)
Passons à la peinture. Passez d’abord une couche de peinture terre d’ombre naturelle, un genre de marron caca d’oie qui va unifier l’oeuf, et lui donner du caractère. grâce à cette première couche de peinture, l’oeuf de dragon prend forme. Une fois cette couche sèche, appliquez le Vert de hooker en laissant la base de chaque cuillère marron. Voilà qui va rendre le tout crédible. Je vous suggère même de faire plusieurs couches fines, avec un pinceau très sec, pour un maximum de texture, en créant du coup un dégradé. Avec la texture créée à l’étape gesso, vous devriez commencer à sentir le coté organique, vivant de l’écaille. Enfin, appliquer, avec la même méthode du pinceau sec peu chargé par couches successives, la peinture bronze, uniquement sur le sommet des écailles.
Et BAM! un oeuf de dragon bien badass, qui rendra très bien à coté de la télé quand vous inviterez vos amis à votre soirée Game Of Thrones!
Alors, qu’en pensez vous? Avez vous fait les vôtres? montrez moi les photos sur la page facebook du blog! On se retrouve bientôt pour le troisième oeuf de dragon, Drogon!