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Nuanciers à imprimer et compléter

Aujourd’hui un truc pour ceux qui possèdent des feutres, des crayons, de la peinture… Et qui souhaitent compléter leur gamme de couleur en magasin à l’unité.

 

L’astuce est ultra simple, mais elle permet d’éviter d’avoir des couleurs en double! En magasin, récupérez les nuanciers des produits, parfois laissés à disposition, ou cherchez les sur le web; ils seront parfois trouvables sur les sites des marques, et vous pourrez les imprimer.
Il vous suffira alors de noter dessus les couleurs que vous possédez, celle que vous souhaitez acquérir, et celle que vous voulez remplacer, puis de vous rendre en magasin papier sous le bras.

 

Ce que je préfère, c’est encore les nuanciers vierges avec le nom/le numéro de la couleur, ce qui me permet colorier les cases correspondantes au fur et à mesure de l’achat de ma gamme. D’ailleurs, pour une vision de la couleur plus réaliste par rapport à votre utilisation, je ne peux que vous conseiller d’imprimer la grille sur le même type de papier que vos travaux (papier layout pour les feutres à alcool, à grains pour les crayons et l’aquarelle…)
Ce travail vous servira en magasin mais aussi comme référence couleur pour vos travaux car les couleurs imprimées des packagings, étiquettes et dépliants des marques sont généralement obtenues par mélange de 4 couleurs dans une imprimante (jaune, bleu, magenta et noir), tandis que les couleurs dans vos tubes, crayons, feutres, ne sont pas fabriquées de cette façon.

 

Et en cadeau, des nuanciers de marques que vous pouvez acheter à l’unité! Pour récupérer l’image et l’imprimer chez vous, cliquez droit dessus et choisissez « enregistrer l’image sous ».

Le nuancier des feutres à alcool Promarker de Letraset

Ils sont ici inscrits dans l’ordre dans lequel ils sont présentés dans les meubles de rangement que la marque fournit aux magasins (à ceci près qu’ils sont notés de gauche à droite puis de haut en bas pour tenir sur un A4, alors que dans les meubles c’est de haut en bas puis de gauche à droite, vous suivez?). Merci à Katscrap chez qui j’ai trouvé le fichier Excel que j’ai converti pour vous en image utilisable directement.
Ces feutres contiennent une encre à base d’alcool qui permet, sur le bon type de papier, d’obtenir de parfaits aplats. Ils sont double pointe: une ogive classique et une pointe biseautée de marqueur.

nuancier Promarker Letraset

nuancier Promarker Letraset

Le nuancier des Crayons de couleurs Polychromos de chez Faber-Castell

Les meilleurs crayons de couleur au monde! (ultra pigmentés, vous pouvez sans aucun souci dessiner un feu d’artifice sur papier noir si ça vous chante)
mise à jour 31/08/15: suite à une demande, je me rends compte que j’ai zappé de préciser que ce nuancier est aussi valable pour les gammes aquarellables Albrecht Dürer, Art Grip ainsi que la gamme Pitt Pastel de Faber-Castell. Les couleurs sont strictements les mêmes, bien que moins nombreuses dans les gammes art grip et pitt pastel.

nuancier Polychromos Faber Castell

nuancier Polychromos Faber Castell

Le nuancier des Pen 68 et Point 88 de chez Stabilo

Les numéros des couleurs sont écrits sur le corps du stylo après le 68 ou le 88 qui correspond au type (les pen 68 sont des feutre et les point 88 des stylos). La gamme de couleur des point 88 est moins étendue que celle des pen 68.

Le nuancier des feutres aquarellables Tombow ABT Dual Brush

Leur encre a la particularité d’être aquarellable. Chaque feutre comporte deux pointes: une pointe de feutre en forme d’ogive classique, et une pointe longue et souple comme un pinceau.

nuancier Tombow ABT Dual Brush Pen

nuancier Tombow ABT Dual Brush Pen

Le nuancier des feutres Pitt artist pen de chez Faber Castell

Leur encre est permanente et résistante à l’eau, à la lumière…
mise à jour 31/08/15: peut être avez vous remarqué qu’il s’agit des mêmes numéros de couleurs que pour les crayons? magie! mais les couleurs sont moins variées que pour les polychromos ou les albrecht dürer.

nuancier Pitt Artist Pen Faber Castell

nuancier Pitt Artist Pen Faber Castell

Mise à jour 3 mai 2015

Le nuancier des crayons de couleur Prismacolor Premier

A la demande de Danielle dans les commentaires, voici le nuancier des crayons de couleur Prismacolor Premier (que je n’ai pas testé personnellement). Je m’excuse, je n’ai trouvé que la liste par ordre alphabétique des couleurs, celui là vous n’aurez pas un joli dégradé en le remplissant…

nuancier Prismacolor Premier

nuancier Prismacolor Premier

mise à jour du 24 juillet 2015

Le nuancier de la gamme Color Peps de chez Maped

A la demande de Setsuka dans les commentaires, voici le nuancier de la gamme Color peps de chez Maped. La gamme n’étant pas vendue à l’unité, j’ai eu quelques difficultés à trouver les noms de chaque couleur, j’espère ne pas en avoir oublié!

nuancier color peps maped

Si vous souhaitez d’autres nuanciers d’autres marques, n’hésitez pas à me le demander, je vous le ferais si c’est possible!
EDIT: une suite à cet article a été écrite! cliquez sur le lien pour plus de nuanciers!

Le Plastique Dingue

Bonjour tout le monde!

 

Aujourd’hui, je vais vous parler plastique dingue (parfois aussi appelé plastique fou ou plastique magique). Au magasin d’arts créatifs où je travaille, on me demande régulièrement ce qu’on peut utiliser sur ce matériau. Je me devais donc de tester plusieurs choses!

 

 Tout d’abord, savez vous de quoi il s’agit? Le plastique dingue est une fine feuille de plastique, facile à découper, dont une face, rugueuse, permet le dessin de manière très simple, et dont la cuisson au four ménager cause rétraction (on dit souvent qu’il rétrécit 7 fois) et durcissement (et une courte danse de la joie amusante à regarder dans le four) en suivant les instructions données sur le paquet. L’enfant (ou l’adulte jeune depuis longtemps) peut donc créer facilement des petits objets colorés et solides, qui finiront sans doute en superbe porte clefs, magnet ou bijou.

 

Je vous prie de m’excuser pour la qualité des photos prises avec mon téléphone…
plastique dingue, le grand test!
Tout d’abord, j’ai choisi de reproduire un motif à l’identique, avec un format précis, histoire de me rendre compte des variations. Un carré de 10cm de coté et la version de Marilyn Monroe par Andy Warhol décalquée,et quelques coloriages plus tard, j’ai eu une idée d’ensemble de ce qui peut fonctionner et pourquoi.
                   plastique dingue réduction
Remarque: tout mes petits carrés se sont rétrécis de la même façon: aucun n’a daigné resté carré. De 10x10cm, je suis passée à 4×4,5cm. Le plastique dingue (en tout cas celui que j’ai utilisé,transparent de la gamme Graines créatives By PWI) a un « sens », ne rétrécissant pas uniformément. Bien entendu, n’y ayant pas prêté attention, je n’ai aucune idée de comment le repérer. Le second plastique que j’ai utilisé (tests à base d’encres et celui de l’imprimante) est du « O’color » vendu par lot de 7 feuilles de 20×30. il ne s’est même pas rétracté droit (oh les beaux losanges!), et a des bulles invisibles avant cuisson (flagrant sur le test de l’imprimante)!

Test n°1: les crayons de couleur enfant (ici des évolutions de chez Bic)

plastique dingue evolution
Honnêtement, en tant que passionnée d’arts, je n’aime pas cette gamme de crayons de couleur. Ce n’est pas du bois, et la sensation de la mine sur le papier est proche d’un bout de plastique qu’on frotterait à la place, déposant bien trop peu de couleur. Néanmoins, je reconnais qu’en tant que produit prévu pour enfants, ils sont adaptés. Et que j’ai eu ici une surprise plutôt positive: le coté rugueux du plastique avant cuisson a permis au crayon de bien accrocher. Après cuisson, les couleurs se sont légèrement intensifiées. Les « traces » de crayonnage sont visibles bien que discrètes. Le résultat est transparent.

Test n°2: le Posca

plastique dingue posca
Le Posca, marqueur contenant de la gouache, fait partie des techniques qui n’ont pas changé d’intensité de couleur. La façon dont la matière a réagi m’a plutôt agréablement surprise (je m’attendais à bien pire). Je constate donc des boursouflures essentiellement là où j’ai eu la main lourde en quantité de peinture, le reste ayant réagit proprement. La peinture ne s’écaille pas, elle tient. peut être qu’un coup de ponçage lui ferait du bien? L’aspect velours est plutôt joli, et le tout opaque.

Test n°3: les feutres pour enfants (ici des stabilos)

plastique dingue stabilo enfant
Ces feutres ont habituellement un superbe rendu sur le papier. Couleurs vives, intenses… Dès le passage sur le plastique, j’ai su que je serais déçue. La couleur était à peine visible… Après cuisson, la couleur s’est légèrement intensifiée, mais elle s’est aussi légèrement affadie, a perdu le peu d’éclat qu’elle pouvait avoir avant.  En revanche, l’aspect vitrail (très transparent, brillant au dos et dépoli sur l’avant) est très sympathique. En gardant à l’esprit les teintes pastel après cuisson, c’est clairement quelque chose à exploiter.

Test n°4: le stylo bille (des 4 couleurs de chez Bic)

plastique dingue bic
Si la couleur n’a pas vraiment changé d’intensité, elle s’est densifiée. Les traits sont sans surprise ultra visibles, ce qui peut être intéressant à utiliser pour des détails très précis. La remarque, c’est que la bille n’a pas vraiment aimé le plastique dingue et qu’elle était un peu récalcitrante dans son fonctionnement. Crampes dans la main à prévoir pour une grande surface.

Test n°5: les crayons de couleur aquarellable (art grip de chez Faber Castell, et karat aquarell de chez Staedtler)

plastique dingue crayons aquarellables
L’aspect crayon de couleur ne m’a pas surprise, bien que le staedtler (ici orange) ai bien mieux accroché. La grosse différence est venue lors du passage du pinceau: l’art grip de faber castell n’a pas vraiment daigné bouger, tandis que le staedtler s’est magnifiquement aquarellé, ce qui est parfaitement visible après cuisson. La raison me parait simple: l’art grip est un crayon de « seulement » bonne qualité (faber castell a une autre gamme de crayon aquarellables supérieure, les Albretch Dürer, dont l’accroche sur le papier et la pigmentation de la mine sont bien meilleures) tandis que le karat aquarell de staedtler est une qualité professionnelle.

Test n°6: la peinture en pastille pour enfant

plastique dingue peinture enfant
Y’a t’il besoin de commentaire? A l’application, la peinture a rechigné à s’appliquer correctement si trop liquide, je l’ai donc employée à peine humide. A la cuisson, le tout s’est lamentablement écaillé pendant que le plastique dansait. Je m’y attendais parfaitement, me doutant bien du rendu de l’eau sur le plastique. Fail prévisible donc.

Test n°7: l’aquarelle

plastique dingue aquarelle
Je n’ai même pas besoin de vous dire quelle marque j’ai utilisé. Le résultat, malgré la qualité de ma peinture, parle pour lui même.  Version pas chère ou matériel de qualité, la peinture sous forme liquide ne fonctionne pas. Oubliez.

Test n°8: les Promarker de Letraset

plastique dingue promarker
Les promarkers sont des feutres à base d’alcool, qui permettent par exemple de faire des aplats nickels avec le bon type de papier (le layout. Il existe bien entendu d’autres marques sur le même principe, les plus connues étant Tria, Copic ou encore Touch). J’avais envie de voir comment ils allaient réagir sur le plastique dingue, n’en ayant vraiment aucune idée. Le résultat fait finalement partie de mes favoris! La couleur, à l’application, a été un peu plus longue à sécher que sur papier, l’odeur d’alcool plus présente (et c’est d’la bonne). Au niveau de l’intensité, rien à redire, une légère faiblesse rattrapée après cuisson. La transparence est très jolie, et la texture rugueuse du plastique dingue même mise en valeur!

Test n°9: Les polychromos de Faber Castell

plastique dingue polychromos
Avant toute chose, ces crayons là sont mes chouchous absolus. Ils sont tellement pigmentés que vous pouvez dessiner un feu d’artifice sur du papier noir. Bien entendu ce sont des crayons de couleur de qualité professionnelle qui valent largement leur prix élevé. (en moyenne 1€75 pièce).
Donc, sur le plastique dingue, l’application s’est fait sans souci, la teinte équivalente à celle obtenue sur un papier à la même texture. Après cuisson,  la couleur s’est intensifiée, densifiée… Elle est magnifique. Les traces de coloriages sont un peu plus apparentes qu’à l’application en revanche! (j’avoue, j’ai fait exprès justement pour voir…) Mais pas vraiment au dos, c’est amusant. Le rendu est plutôt opaque, et très mat. Sublime!

Test n°10: les feutres permanents (Lumocolor de Stadtler)

plastique dingue lumocolor permanent
Dès l’application, la couleur est intense. c’est normal, ces feutres sont prévus pour écrire sur le plastique! En revanche, la texture rugueuse du plastique les fait « fuser » sur 1 à 2 mm. Après cuisson, ce détail est bien moins visible et la couleur est toujours aussi vive. Le gros inconvénient, c’est que ce type de feutre n’existe que dans une gamme de teintes très très limitées…

Test n°11: les Tombow ABT Dual Brush (feutres aquarellables)  et le Pitt Artist Pen de chez Faber Castell

plastique dingue tombow
L’intérêt orginel du Tombow, c’est son aspect aquarellable. Bien que sur le plastique dingue, ce soit complètement inutile, je voulais tout de même voir le rendu étant donné la qualité du feutre. A l’application, la couleur est plutôt palotte. Après cuisson, ce n’est guère mieux. Je reconnais avoir sans doute utilisé des teintes trop claires pour ce test… En revanche, le Pitt Artist Pen, ici noir, n’a posé aucun problème. La différence vient sans doute du fait qu’il s’agit d’un feutre à encre de chine, qui est permanent, résistant à l’eau et à la lumière. Banco sur le plastique dingue.

Test n°12: le Pen 68 de Stabilo

plastique dingue stabilo 68
Considéré par certains de mes collègues comme la rolls du feutre, le Pen 68 s’est appliqué sans trop de perte d’intensité sur le plastique dingue, surprise fort agréable. Après cuisson, le résultat n’a certainement pas la vivacité du feutre sur le papier, mais les couleurs restent joliment visibles!

Test n°13: les neocolor 1 de Caran d’Ache (pastel cire)

plastique dingue neocolor 1
Les neocolor sont à base de cire, et de qualité supérieure. Il ne s’agit pas de crayon de cire pour enfants, attention. S’il n’y a pas de soucis à l’application, je me demandais si j’allais me retrouver avec une flaque de couleur au fond de mon four. J’ai préparé mon coup au cas où, relevé les bords du papier aluminium sur lequel j’ai posé le plastique dingue pour la cuisson, et surveillé de très près ce petit carré là. Le neocolor n’a absolument pas bougé. Après cuisson, la couleur est aussi vive, aussi intense, elle semble incrustée dans le plastique. Attention néanmoins; lorsque j’ai calé mon carré entre deux carrelages pour qu’il s’aplatisse bien, un peu de matière colorée s’est transférée sur le carreau. Si ça n’a pas gêné le plastique dingue (pas de transfert sur lui même), j’ai clairement bien fait de ne pas poser simplement un livre dessus comme conseillé sur le paquet.

Test n°14: l’encre aquarelle Colorex de chez Pebeo

plastique dingue colorexL’encre s’applique joliment, la couleur est vive, tient sans trop de soucis (il ne faut pas mettre les doigts quoi). J’étais donc pleine d’espoir. Après cuisson… Je ne sais pas quel est le liant de la Colorex, mais il a « coagulé » à la cuisson! Et en coulant. Et en se collant à lui même quand le plastique dingue a dansé. Et en collant au papier aluminium, qui s’est avéré impossible à décoller entièrement… Fail donc. Sauf si vous aimez l’effet « mon petit dernier m’a offert un superbe vase qui est en fait un pot de confiture peint comme il a pu avec de la peinture vitrail qui a fait des pâtés »…

Test n°15: l’encre permanente Sennelier et l’encre de chine

plastique dingue encre sennelier
Application sans problème, à nouveau. J’avais confiance parce que cette encre est indélébile, résistante à l’eau… Les qualités demandées sur l’emballage pour les feutres. Mais la gomme laque qui rend le tout possible a « crouté » à la cuisson, et les couleurs se sont ternies. Tant pis.

Test n°16: l’encre acrylique de chez Daler Rowney

plastique dingue encre acrylique
Au vu des résultats avec les différentes peintures auparavant, je n’avais même pas pensé à essayer une encre à base d’acrylique. Mais la jolie application de la Colorex et de l’encre Sennelier (c’était donc avant que je les cuise) m’a motivé à tenter cette possibilité. Toujours une application facile (pourtant, des liquides sur du plastique, fut il rugueux, vraiment, je n’y croyais pas), belles couleurs… Un temps de séchage un peu long, mais rien de bizarre. Après cuisson… L’encre a parfaitement réagit! Là où le bât blesse, c’est au niveau de l’uniformité de la couche: les différences, surtout dans les couleurs naturellement transparentes -je vous ferais à terme un article sur la couleur et ses propriétés- et là où j’ai eu la main trop lourde. Il faut donc être extrèmement vigilant sur cette question, mais l’aspect peut s’apparenter à un polypropylène teinté, ce qui vaut amplement le coup! (Mais au vu du problème de l’épaisseur, je ne testerais pas la peinture acrylique. Ça ne me parait pas nécessaire…)

Test n°17: les Crayolas

plastique dingue crayola
Comme je vous disais avec les Neocolor 1 de chez Caran d’Ache, je me méfiais pas mal de la cire au moment de la cuisson. A nouveau, à tort. Sauf que ci elle n’a pas coulé, la cire s’est rétractée… on a donc un rendu craquelé qui pourrait être intéressant si voulu!

Test n° 18: les feutres Pitt Artist Pen de Faber Castell

plastique dingue feutres pitt
Ces feutres se veulent proches de l’encre de chine. Indélébiles, résistants à l’eau, à la lumière… A l’application sur le plastique dingue, la couleur est vive, intense, un bon point! Ça s’annonce bien. Comme avec les autres feutres, un second passage a tendance à « rafraîchir » le premier, même sec. Après cuisson… Superbe! Nous avons un vainqueur toutes catégories niveaux feutres. La couleur est aussi intense qu’elle le serait sur papier. (Les taches au milieu viennent de la bagarre dans le four entre les Pitt et la vilaine Colorex)

Test n°19: l’imprimante (un vieux modèle HP à jet d’encre)

plastique dingue imprimante
Il fallait que j’essaye avec ma bonne (trop) vieille imprimante aussi, on est d’accord? Déjà, première surprise, après le réglage du type de papier dans le logiciel d’impression (film transparent), le plastique dingue est passé sans soucis. Bon certes, je ne m’attendais pas à ne plus avoir de noir, mais… Les couleurs n’ont immédiatement pas rendu grand chose… Et après cuisson, ce n’était pas mieux. Bah, j’aurais essayé.

Conclusions:

La qualité de votre matériel va jouer sur votre résultat. Du matériel enfant au matériel professionnel, il y a bien entendu tout un monde que le plastique dingue montrera. Pour un beau rendu, il vous faudra en gros des feutres, crayons, stylos au couleurs déjà intenses sur le plastique avant cuisson. Avec la demie exception du Posca qui est de toutes façons un entre deux, la peinture est tout simplement à oublier. Quand aux encres, seule celle à base de résine acrylique a bien réagit. La cire n’a pas coulé. Le feutre fera de beaux aplats, pas de marques. Les coups de crayon seront visibles, ceux de stylo, encore plus. C’est à savoir, voire à prendre en compte.
Ce qui est amusant, c’est que l’intensité de la couleur varie entre coté rugueux et coté lisse. la couleur parait un peu à beaucoup plus intense du coté lisse. Cela a sans doute à voir avec la façon dont la lumière passe au travers du plastique dingue.

 

Et vous, avez vous testé le plastique dingue? L’avez vous testé avec d’autres techniques? Avez vous des remarques, des questions?